La base de la souveraineté à l’ère Trump – La reconnaissance de notre droit exclusif sur la terre: LE JOURNAL DE LA SOUVERAINETÉ.

La base de la souveraineté à l’ère Trump – La reconnaissance de notre droit exclusif sur la terre

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Le député Amit Halevi credit photo journal ribonoutעיתון ריבונותconsidère le retour de Trump à la Maison-Blanche comme une opportunité historique pour l’application de la souveraineté, mais celle-ci dépendra de plusieurs mesures essentielles qui auraient dû être mises en œuvre depuis longtemps.

La possibilité d’avancer vers la souveraineté en Judée-Samarie pendant le mandat commun de Trump et de Netanyahou semble très réaliste au député Amit Halevi (Likoud) :
« Cela fait partie d’un ensemble d’opportunités que cette période historique unique nous offre », déclare-t-il lors d’un entretien avec Ribonut.

Le député Halevi souligne que, selon lui, l’élément le plus important du Deal du siècle – qui n’a finalement pas abouti à un accord final – est le fait qu’un président américain ait, pour la première fois depuis la conférence de San Remo et la Déclaration Balfour, affirmé que les droits nationaux sur la Terre d’Israël appartiennent exclusivement au peuple juif.

« Certes, ce plan comprenait des idées terribles, comme l’acceptation d’un État palestinien, ce qui, à mon avis, est devenu inconcevable après le 7 octobre. Mais ce principe est essentiel dans le cadre de la souveraineté : la reconnaissance que la Terre d’Israël est exclusivement la patrie du peuple juif. Même si d’autres personnes y vivent, cela constitue la base de notre souveraineté. »

Halevi considère ce principe comme la base sur laquelle il est possible de distinguer entre le statut des terres et celui des habitants.
Le point de départ, selon lui, est accepté par Trump et son équipe : le territoire de cette terre appartient et continuera d’appartenir au peuple juif, « que ce soit à Gaza, Beit El, Jérusalem, Gamla ou Tel-Aviv », dit-il.
Ce point de départ peut et doit servir de tremplin pour l’application de la souveraineté. La question du statut des minorités dans cet État pourra être abordée ultérieurement.

La souveraineté dépend de ce que nous faisons ici, en Israël

L’administration à Washington apportera un soutien stratégique

Le défi de la souveraineté, insiste le député Halevi, attend certes un soutien de l’administration Trump, mais il  « repose principalement sur nos propres épaules. Tout dépend de ce que nous faisons en Israël, au ministère des Affaires étrangères et au bureau du Premier ministre, pour promouvoir l’objectif de la souveraineté. Les plans et les discussions avec les responsables de l’équipe de Trump, déjà désignés, auraient dû commencer bien avant l’entrée de Trump à la Maison-Blanche. Je m’attendais à entendre des représentants d’Israël présenter ce contenu et cette position de base concernant les droits nationaux, qui appartiennent exclusivement à notre peuple. C’est pourquoi la souveraineté politique ne peut revenir qu’au peuple juif. Cela doit être dit clairement, sans hésitation ni excuses. » Halevi ajoute :
« C’est le message qu’Israël aurait dû adresser à la Cour de La Haye :
Ce sont nos terres ancestrales. La justice historique et biblique nous appartient. Il

ne s’agit pas de territoires occupés. Nous n’avons pas conquis ces terres à d’autres peuples. »

Il poursuit en plaçant la responsabilité fondamentale de la promotion de la souveraineté sur les épaules de la direction israélienne, à Jérusalem :
« J’attends un changement d’approche dans la clarté de notre position et dans l’affirmation de notre revendication sur le territoire, de manière explicite, dans tous les forums.
C’est la base de l’application de la souveraineté, pas des arrangements sécuritaires ou d’autres considérations pratiques. »

À son avis, le fait que de nombreuses villes américaines portent des noms à consonance biblique, comme Beth-El, Shilo, etc., constitue un ancrage symbolique fort pour renforcer la souveraineté, notamment au sein du Parti républicain :
« C’est pourquoi cette position doit être celle du gouvernement israélien. Au-delà des discours, je m’attends également à des actions concrètes, comme la préparation de plans détaillés et de cartes pour faire avancer un programme de souveraineté, même par étapes.
Pour cela, il est nécessaire d’élargir les cartes de souveraineté établies lors du cycle précédent.
Nous sommes des ‘rescapés’ du 7 octobre, et l’un des enseignements fondamentaux de cette tragédie est l’importance cruciale de la souveraineté.
Sans la conviction que la justice est de notre côté, le secrétaire général de l’ONU pourra continuer à présenter, après des massacres horribles, le conflit comme une ‘simple querelle’ entre deux parties égales. »

Être à la fois juste et intelligent

Malgré la conviction que la justice historique, morale et éthique est du côté d’Israël, les défis pratiques liés à la souveraineté ne nécessitent-ils pas que nous soyons plus prudents et pragmatiques ?
N’est-il pas risqué de contrôler un « nid de guêpes terroristes » réparti à travers la Judée-Samarie ?

La question de la justice et de la sagesse, selon le député Halevi, est étroitement liée à celle du statut des habitants, et cette question doit être discutée une fois qu’il est clairement établi qu’il n’y a aucun doute sur le statut du territoire :
« Ce territoire n’a pas d’autres propriétaires légitimes que le peuple juif.C’est la Terre d’Israël, appartenant uniquement au peuple d’Israël et à son État-nation. Tout changement de statut territorial alimente l’illusion mensongère d’un ‘peuple palestinien’ inventé, qui pourrait espérer atteindre son objectif ultime : la destruction d’Israël par le djihad. » En ce qui concerne le statut des habitants, le député Halevi admet qu’il faut agir avec sagesse.
Selon lui, le maximum qu’Israël pourrait accorder est une gestion municipale des

autorités locales arabes :
« C’est un modèle qui a fonctionné après la guerre des Six Jours et qui peut être réappliqué.
Les communautés seraient administrées localement, mais pas au niveau national.
Créer une autorité centrale comme l’Autorité palestinienne revient à entretenir le mensonge d’une nation palestinienne, dont l’unique objectif est la destruction d’Israël.
C’est pourquoi cette autorité est soit engagée dans des activités terroristes, soit gangrenée par la corruption. »

Halevi conclut :
« Certes, ce n’est pas parfait et certains diront que cela ne garantit pas tous les droits.
Mais d’après mes échanges avec des habitants d’Hébron et de Ramallah, beaucoup seraient heureux de passer du régime des milices corrompues d’Abou Mazen à une administration israélienne. Leurs droits sont constamment bafoués.Même si ce n’est pas idéal, une telle approche permettrait d’améliorer la vie quotidienne des individus. »