Toutes les tentatives de résolution du conflit « israélo-palestinien » jusqu’à ce jour se basaient sur des solutions politiques. Le président américain Donald Trump a prouvé plus d’une fois depuis son élection qu’il réfléchit « out of the box » et pense y arriver en lançant un coup d’envoi se basant sur une paix économique. Suivra bien entendu une proposition politique, car il ne peut y avoir de paix véritable sans régler les questions d’ordre politique. Etant donné que le « peuple palestinien » n’a été créé que dans le but de s’opposer au sionisme, au retour du Peuple juif sur sa Terre, il faut en parallèle de propositions économiques, éradiquer tout espoir arabe d’avoir un jour un état dans les frontières d’Israël. Ce n’est qu’à cette condition que les arabes comprendront qu’une collaboration économique sera plus avantageuse pour eux que la continuation du terrorisme. En effet, ils ont choisi la violence du terrorisme car ils constatent qu’ils en tirent un plus grand conflit qu’une éventuelle collaboration économique. Ce n’est pas le désespoir qui pousse au terrorisme mais bien au contraire l’espoir ! Ce n’est donc qu’en pratiquant une tolérance zéro envers le terrorisme, qu’en affirmant haut et fort qu’il n’y aura jamais d’autre état que l’état d’Israël de la Mer au Jourdain, ce n’est qu’en coupant l’herbe sous cet espoir de nous annihiler, qu’une paix économique est envisageable.
D’après le pan économique du « deal du siècle », Trump voudrait encourager les investissements à Gaza, en Judée Samarie et dans toute la région. Etant donné que durant les siècles d’occupation de notre Terre par les musulmans, ils n’ont réussi qu’à multiplier les grains de sable du désert, et que cette tradition continue de nos jours, il est peu probable qu’ils arrivent à autre chose aujourd’hui même si on leur donnait des sommes astronomiques. De plus, il est connu que l’autorité palestinienne utilise tout l’argent qu’elle perçoit pour augmenter la richesse personnelle de ses dirigeants, alimenter le terrorisme en payant des bourses aux familles des shahids, acheter des armes et creuser des tunnels.Il semblerait donc que ce soit peine perdue. Sauf comme dit précédemment si nous leur faisons comprendre qu’il n’y a aucun espoir qu’ils aient un jour un état. De plus, si de l’argent devait être distribué, il pourrait servir d’indemnités à distribuer aux arabes qui décideraient de quitter Israël. En effet, 20 000 arabes quittent la Judée Samarie chaque année et selon des sondages « palestiniens », 30% des arabes de Judée Samarie voudraient quitter le pays et 50% de Gaza le désirent également. Ces indemnités seraient couteuses mais elles le seront toujours moins qu’un conflit armé.
L’autorité palestinienne a décidé de boycotter le sommet car une solution économique ne les intéresse pas. Ils continuent de déclarer avec force qu’ils n’accepteraient un plan de paix que s’il prévoit un état palestinien dans les frontières d’avant 1967 et avec Jérusalem comme capitale. Vu que les Etats Unis ont abandonné la formule de « deux états pour deux peuples », ils s’opposent à l’initiative américaine et entre autre au sommet prévu. Du coup et afin que ce sommet reste uniquement économique et de par le fait que le gouvernement israélien d’aujourd’hui n’est que provisoire jusqu’aux prochaines élections, les Etats unis ont demandé à ce que ne soient pas présents des représentants officiels d’Israël mais des entrepreneurs privés. La raison de l’absence des deux protagonistes est donc très différente et pour Israël il ne s’agit pas d’une absence totale. Israël collaborera et a beaucoup à proposer au niveau économique, technologique etc … C’est d’ailleurs ce qui explique le rapprochement de nombre de pays arabes avec Israël ces dernières années. Les pays qui participent au Sommet, soit les émirats, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, la Jordanie le savent. La non-participation d’Israël ne jouera pas en notre défaveur. Par contre, on peut espérer que la non-participation des « palestiniens » contribuera à leur isolement et à une prise de conscience des pays participants que la cause « palestinienne » n’est plus d’actualité.
Apres le volet économique, le reste du « deal du siècle » devrait être dévoilé en novembre. L’ambassadeur américain en Israël, David Friedman a déclaré qu’Israël avait le Droit d’annexer certaines parties de Judée Samarie. L’émissaire des Etats unis au Moyen Orient, Grinblatt, a déclaré soutenir les propos de Friedman. L’ancienne ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, fervente avocate de l’Etat d’Israël a déclaré avoir lu le deal et qu’il était favorable à Israël. Les Etats Unis ayant déjà déclaré que le plan de deux peuples pour deux états n’était plus d’actualité, nous pouvons avoir bon espoir que le plan prendra en compte les besoins et les droits d’Israël. Et ce, surtout au vu des courageuses décisions de Trump ces derniers temps : le transfert de l’Ambassade à Jérusalem qui entérine le fait que Jérusalem est la capitale de l’état d’Israël, la sortie de l’accord nucléaire avec l’Iran, la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan. Trump a compris bien des choses que ses prédécesseurs n’ont jamais comprises. Selon certaines rumeurs, le plan inclurait l’émigration d’un million de « palestiniens » vers la Jordanie, l’Egypte et le Liban et l’octroi de la nationalité dans ces pays à condition qu’ils ne reviennent pas en Israël. Pour ceux restés en Israël, ils pourraient jouir d’une auto gestion au niveau municipal. Par contre il est évident que les « palestiniens » n’accepteront aucun autre plan qu’un état indépendant dans les frontières d’avant 1967 et Jérusalem comme capitale ; ils refuseront donc tout autre plan (même s’il comprend – à D ne plaise – l’octroi de terres aux arabes). C’est ainsi qu’Arafat avait refusé un accord à Camps David en 2001 alors qu’Ehoud Barak lui offrait sur un plateau d’argent la quasi-totalité de la Judée Samarie et la moitié de Jérusalem dont le Mont du Temple. Le fait que ce plan ne comportait pas le Kotel était inacceptable pour le terroriste Arafat. Il avait également refusé le plan que lui proposait Ehoud Olmert et qui prévoyait encore plus de concessions israéliennes.
L’argent, à lui seul, ne peut régler un conflit qui oppose deux velléités nationales. Le conflit autour d’Israël est une Guerre de religion, d’identité … Le jour baptisé « la Nakba » (« la catastrophe ») par nos ennemis n’est pas leur pathétique défaite en 1967 mais le jour de l’indépendance de l’état juif. Leur opposition concerne notre présence sur toute notre Terre et non pas seulement en Judée Samarie. C’est bel et bien la Rédemption du Peuple juif sur sa Terre ancestrale qui pose un problème à nos ennemis. Et non pas leur situation économique. Ben Laden a été prêt, pour mener sa lutte contre les Etats Unis, à vivre en ascète dans les grottes d’Afghanistan en oubliant sa richesse colossale. Nombre d’arabes devant leur subsistance à Israël n’ont pas hésité à participer à des attentats terroristes. C’est le cas de cet arabe employé par une usine dans la zone industrielle juive de Barkan en Samarie qui a assassiné Ziv Hagbi et Kim Levengrond – que D et Tsahal vengent leur sang.
C’est la raison pour laquelle, une paix économique n’est envisageable que si nos ennemis abandonnent tout espoir de fonder un Etat dans nos frontières. A nous donc de riposter au terrorisme de la manière la plus dure qu’il soit car « qui veut la Paix doit préparer la Guerre » !
Me Nili Naouri – coordinatrice Israel Is Forever