BRISER LES VEAUX D’OR
On raconte que des populations étrangères, esclaves elles aussi de l’Egypte de Pharaon, se sont mêlées au Peuple Juif lors de leur Sortie. Ce « Erev Rav » a été à l’initiative de tous les doutes qui ont frappé les Bney Israël qui avaient pourtant vécu le miracle des 10 plaies. Et c’est ainsi qu’ils ont invectivé Moise l’accusant d’aggraver leur sort, qu’ils ont hésité à traverser la Mer Rouge, et qu’ils ont fini par construire le Veau d’Or. De nos jours, alors que notre survie quotidienne témoigne de la Protection Divine, les descendants de ce Erev Rav continuent de construire des Veaux d’Or. Ils ont construit celui de la Paix sans en comprendre vraiment le sens mais en étant prêt à faire des compromis sur cette Terre à laquelle ils ne sentent pas rattachés. Ils ont construit celui de la Démocratie sans en comprendre la signification puisqu’ils se battent en réalité pour que continue la Dictature de la Cour suprême d’(in)justice qui défend si bien leurs positions progressistes et d’extrême Gauche. Ils se parent de valeurs nobles a priori mais sous leur masque d’hypocrisie, cachent leur véritable intention : annihiler le caractère juif de l’Etat. Or le but de la Sortie d’Egypte était le Retour sur cette Terre que l’Eternel nous avait promise, munis de notre Torah. Cette liberté acquise, après 400 années d’esclavage, n’avait d’autre but que de retourner sur notre Terre ancestrale et y fonder l’Etat Juif. L’exil que nous avons vécu a, quant à lui, duré 2000 ans. Mais le but est le même. Cette liberté que nous avons acquise au prix du sang juif
versé des combattants du Etzel et du Lehi,
que nous conservons au prix de nos soldats de Tsahal tombés et des victimes du terrorisme arabe, cette liberté n’a pour but que de vivre dans un Etat Juif. Pessah est également nommée la Fête de la Liberté. Je veux espérer que cette année, la formule que nos frères encore en France réciteront à la fin du Seder de Pessah,
– « l’an prochain à Jérusalem » – ne sera pas un vœu pieux. Car il est temps qu’eux aussi réalisent leur Sortie d’Egypte et ce, afin de « vivre en peuple libre sur notre Terre » comme le précise notre Hatikva. Si nos frères veulent que leurs enfants perpétuent le message du Sinaï, ils doivent réaliser leur Alya. Mon père, Jacques Kupfer (zal), disait : « Pour être libre, il faut être Juif. Pour être juif, il faut être un Homme de Sion ».
Au moment du grand ménage de Pessah, nous prions pour la fin de l’influence du Erev Rav et pour que le Shofar de la Liberté résonne pour notre Terre, pour tout notre peuple et pour toutes nos institutions.
Me Nili Naouri –
Présidente Israël Is Forever – Moreshet Jacques Kupfer